Ce nouveau train de sanctions est le premier à être imposé à Pyongyang à l'initiative des Etats-Unis depuis la prise de fonctions du président Donald Trump en début d'année.
Les Etats-Unis ont su convaincre leurs partenaires chinois - premier soutien de Pyongyang - et russe de renforcer la pression internationale contre la Corée du Nord, accusée d'être une "menace mondiale".
L'objectif est de pousser Pyongyang à la négociation après ses tirs d'un missile intercontinental les 4 et 28 juillet, jugés par les grandes puissances menaçant pour la sécurité mondiale.
Perte d'un milliard de dollars annuels
Les nouvelles sanctions visent à empêcher les exportations de minerai de fer, de plomb, de poisson et de crustacés. En revanche, elles ne concernent pas, comme évoqué à l'origine des négociations il y a un mois, les livraisons de produits pétroliers à la Corée du Nord.
Au total, elles devraient priver la Corée du Nord de ressources annuelles estimées à un milliard de dollars.
afp/jvia
Donald Trump satisfait
Le président américain Donald Trump a salué samedi soir la Chine et la Russie pour le soutien qu'elles ont apporté à la résolution présentée par les Etats-Unis devant l'ONU renforçant les sanctions déjà imposées à la Corée du Nord.
"Le président apprécie la coopération de la Chine et de la Russie pour assurer l'adoption de cette résolution", indique un communiqué diffusé samedi soir par la Maison Blanche après le vote du Conseil de sécurité des Nations unies.