Le chef de la diplomatie américaine, qui s'exprimait à Manille en marge d'un forum régional, a souligné que Washington n'envisagerait de pourparlers que si Pyongyang suspendait son programme balistique, ce que le Nord dit n'avoir aucune intention de faire.
"Le meilleur signal que pourrait envoyer la Corée du Nord pour signifier qu'elle est prête à parler serait d'arrêter ces tirs de missiles", a-t-il dit.
Retour à la table des négociations possible
Il a laissé toutefois entrevoir la perspective que des émissaires américains puissent un jour s'asseoir à la même table que les responsables du pays reclus pour éviter l'escalade.
Ces déclarations américaines surviennent au lendemain d'une rencontre rarissime dans la capitale philippine entre les chefs de la diplomatie des deux Corées, au cours de laquelle le Nord-Coréen Ri Yong-Ho n'a montré aucun signe que son pays ait été intimidé par les nouvelles sanctions de l'ONU.
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afp/ebz
La Corée du Nord pourrait perdre un milliard de dollars de revenus
Dans une tentative de réfréner les ambitions nucléaires du Nord, le conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi à l'unanimité une résolution qui risque de priver Pyongyang d'un milliard de dollars annuels de revenus.
Ce texte proposé par Washington a pour objectif de pousser Pyongyang à la négociation après son premier tir d'un missile intercontinental le 4 juillet, jour de la fête nationale américaine. La Corée du Nord a procédé le 28 juillet au tir d'un engin similaire, mettant une bonne partie du continent américain à sa portée.
Une atteinte à la souveraineté nord-coréenne
Dénonçant une atteinte à sa souveraineté, la Corée du Nord a condamné les nouvelles sanctions imposées à l'unanimité par le Conseil de sécurité des Nations unies, rapporte lundi l'agence de presse officielle KCNA.
Les autorités nord-coréennes, poursuit KCNA, réaffirment que leur programme nucléaire ne sera jamais un sujet de négociation tant que les Etats-Unis poursuivront leur politique hostile à leur égard.