Lee Jae-Yong, vice-président de Samsung Electronics et fils du président du groupe Samsung, Lee Kun-Hee, est accusé d'avoir été "le bénéficiaire ultime" des délits commis à l'occasion de cette affaire.
Si les juges suivent les réquisitions du parquet, il s'agirait d'une des sentences les plus sévères jamais infligée à un patron de chaebol, ces vastes conglomérats qui dominent l'économie sud-coréenne.
Millions de dollars contre faveurs politiques
Lee Jae-Yong, 49 ans, et quatre autres cadres dirigeants de Samsung, qui pèse un cinquième du PIB sud-coréen, sont accusés d'avoir soudoyé la confidente de l'ex-présidente à coup de millions de dollars en échange de faveurs politiques.
"Les prévenus entretenaient des liens rapprochés avec le pouvoir et cherchaient à obtenir des bénéfices personnels", a dit le procureur.
Lee Jae-Yong était le "bénéficiaire ultime" des délits commis lors de ce scandale, a-t-il martelé. Il est également poursuivi pour abus de biens sociaux et pour avoir caché des actifs à l'étranger.
ats/ebz