"La Corée du Nord ferait mieux de ne plus proférer de menaces envers les Etats-Unis", a déclaré le président américain depuis son golf de Bedminster, dans le New Jersey, où il passe des vacances.
Les menaces, si elles se poursuivaient, "se heurteront au feu et à la colère", a-t-il ajouté, promettant une réaction d'une ampleur "que le monde n'a jamais vue jusqu'ici".
Le ton est sensiblement monté depuis lundi, lorsque Pyongyang a promis de faire payer "un millier de fois" aux Etats-Unis "le prix de leurs crimes".
Progrès du programme nucléaire coréen
Le contexte s'est encore alourdi mardi avec des révélations du Washington Post sur les progrès réalisés par les Nord-Coréens dans leur programme nucléaire.
Le régime communiste aurait réussi à adapter suffisamment la taille de ses têtes nucléaires pour pouvoir les placer sur ses missiles intercontinentaux et ainsi faire peser la menace d'une attaque nucléaire sur les Etats-Unis, selon un rapport confidentiel de l'agence américaine de renseignement militaire, la DIA.
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Les menaces répétées et l'enchaînement ces derniers mois de tests de missiles par Pyongyang sont un casse-tête pour Donald Trump, depuis son arrivée au pouvoir.
Bras de fer diplomatique et nouvelles sanctions
Le milliardaire américain a notamment engagé un bras de fer diplomatique à trois bandes, en demandant avec insistance à la Chine, principale alliée de la Corée du Nord, d'agir pour faire infléchir son incontrôlable voisin.
Toujours sur le plan diplomatique, le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté samedi à l'unanimité une résolution renforçant nettement les sanctions déjà imposées à Pyongyang. Aux termes de celle-ci, la Corée du Nord devrait être privée d'un milliard de dollars de recettes annuelles.
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afp/mre