![La plainte vise Donald Trump et le secrétaire à la Défense James Mattis. [Reuters - Jonathan Ernst]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/b2hgpr-27779751.image?w=1280&h=720 "La plainte vise Donald Trump et le secrétaire à la Défense James Mattis. [Reuters - Jonathan Ernst]")
Des militaires transgenres attaquent Donald Trump en justice
Cinq femmes militaires transgenres ont lancé mercredi des poursuites contre Donald Trump et le Pentagone consécutivement à l'annonce que les personnes transgenres ne pourraient plus travailler dans l'armée américaine.
La plainte, lancée mercredi devant un tribunal fédéral, vise Donald Trump, James Mattis et plusieurs autres hauts responsables militaires.
Elle a été déposée par le Centre national pour les droits des lesbiennes (NCLR) et l'Alliance gay et lesbienne contre la diffamation (GLAAD).
Les cinq plaignantes évoquent les incertitudes au sujet de leur avenir, y compris en ce qui concerne un éventuel renvoi ou si elles vont perdre leurs droits post-militaires (retraite en particulier).
"Pris de court"
"La directive de Trump (...) a provoqué une énorme vague de dégâts qui sont déjà ressentis à travers notre armée", a indiqué la directrice juridique du NCLR.
"Les militaires transgenres ont été pris de court par cette évolution et peinent à appréhender ce que cela signifie pour leur avenir", a-t-elle poursuivi.
Selon la plainte, remettre en vigueur l'interdiction est contraire à la Constitution. Un porte-parole du Pentagone a indiqué ne pas pouvoir commenter un litige en cours.
afp/ptur
Publié
Dans une salve de trois tweets en juillet, M. Trump est revenu sur une mesure mise en place par son prédécesseur Barack Obama plus d'un an plus tôt.
"Après consultation de mes généraux et des experts militaires, soyez avisés que le gouvernement des Etats-Unis n'acceptera pas ou ne permettra pas aux personnes transgenres de servir dans aucune capacité dans l'armée américaine", avait-il tweeté.
Une annonce effectuée avec peu, voire pas, de coordination avec le Pentagone et pendant les vacances du ministre de la Défense Jim Mattis, laissant le ministère essayer de se dépêtrer pour donner une position cohérente.