"Je viens reconnaître (à l'Assemblée constituante) ses pouvoirs plénipotentiaires, souverains, originaux et magnifiques", a déclaré jeudi Nicolas Maduro devant l'institution entrée en fonction il y a six jours au Venezuela. Les députés l'ont ensuite confirmé à l'unanimité dans ses fonctions de "président constitutionnel de la république bolivarienne du Venezuela".
"Cette assemblée a eu une naissance violente", a estimé le chef de l'Etat. L'élection le 30 juillet de la Constituante a en effet déclenché des condamnations internationales, de nombreux pays jugeant qu'elle usurpait l'autorité du Parlement, où l'opposition vénézuélienne est majoritaire.
Ramener le calme
Mais cette élection représentait le seul moyen de résoudre la crise politique qui agite son pays, a expliqué le président, avant de présenter une loi punissant de quinze à vingt-cinq ans de prison toute personne "exprimant de la haine, de l'intolérance et de la violence" au Venezuela.
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