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Les moyens militaires américains sont prêts à être utilisés contre Pyongyang

Donald Trump lors de la campagne pour la présidentielle américaine en février 2016. [AFP - Jim Watson]
Donald Trump lors de la campagne pour la présidentielle américaine en février 2016. - [AFP - Jim Watson]
Le président américain Donald Trump a de nouveau menacé vendredi d'employer la force contre la Corée du Nord, affirmant que les options militaires "sont en place" et "prêtes à l'emploi".

"Les solutions militaires sont totalement en place, verrouillées et chargées, si la Corée du Nord agit de manière imprudente. Espérons que Kim Jong-un choisira une autre voie", écrit le président américain sur son compte Twitter.

Donald Trump a recours à l'expression "verrouillée et chargée" que les militaires utilisent pour signifier qu'une arme à feu est immédiatement prête à l'emploi.

Cette dernière déclaration ajoute à la surenchère verbale de ces derniers jours. Donald Trump a défendu jeudi sa formule controversée promettant "le feu et la colère" à Pyongyang, estimant qu'elle n'était "peut-être pas assez dure".

Nombreuses mises en garde

Le président américain est jusqu'ici resté évasif sur d'éventuelles frappes préventives et a affirmé que les Etats-Unis se préparent "à de nombreux scénarios différents".

"Si la Corée du Nord fait quoi que ce soit - ne serait-ce qu'en songeant à attaquer des gens que nous aimons, ou nos alliés, ou nous-mêmes - ils devront vraiment s'inquiéter", avait-il déclaré jeudi.

>> Lire aussi : Donald Trump estime que sa menace à Pyongyang n'était "pas assez dure"

La Chine a enjoint vendredi aux Etats-Unis et à la Corée du Nord de "faire preuve de prudence" et exhorté Pyongyang à éviter les "démonstrations de force".

Pékin est la cible de critiques de Donald Trump qui estime que la Chine n'exerce pas suffisamment de pression sur son allié nord-coréen pour le contraindre à renoncer à ses programmes balistique et nucléaire.

>> Lire aussi : La Chine devrait rester neutre en cas d'attaque nord-coréenne sur Guam

ats/cab

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Pour Moscou, Washington doit faire le premier pas vers la désescalade

La Russie est "très inquiète" des risques de conflit "très élevés" entre les Etats-Unis et la Corée du Nord, a estimé vendredi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov. Il a suggéré qu'il revenait à Washington de faire un premier pas en vue d'une désescalade.

De son côté, la chancelière Angela Merkel s'est opposée vendredi à toute "solution militaire" face à la Corée du Nord et a dénoncé l'actuelle escalade verbale entre Pyongyang et le président Donald Trump, qui ont menacé de recourir aux armes.