"Nous avons de nombreuses options pour le Venezuela, y compris une possible option militaire si nécessaire", a lancé vendredi le président américain, lors d'un échange avec des journalistes dans son golf de Bedminster, dans le New Jersey, où il est en vacances.
Appelé à donner des précisions sur cette annonce, le président américain est resté évasif.
Le ministre vénézuélien de la Défense, Vladimir Padrino, a qualifié d'"acte de folie" cette déclaration du président Trump.
Entretien refusé
La Maison blanche a annoncé en outre que le président vénézuélien Nicolas Maduro avait sollicité un entretien téléphonique. Elle a précisé que le président américain acceptera de parler avec son homologue vénézuélien "dès que la démocratie sera rétablie" au Venezuela.
Avec ces déclarations, Washington réagit à l'élection controversée de l'Assemblée constituante voulue par le président socialiste, un scrutin marqué par des violences qui ont fait dix morts.
afp/los
Sanctions économiques
Washington et Caracas ont des liens économiques et commerciaux étroits, avant tout dans l'industrie pétrolière.
Début août, les Etats-Unis ont infligé des sanctions au président vénézuélien qu'ils ont qualifié de "dictateur".
Le Pérou expulse l'ambassadeur vénézuélien
Le Pérou a ordonné vendredi l'expulsion de l'ambassadeur vénézuélien.
Il devient le premier pays d'Amérique latine à adopter pareille mesure à l'encontre de Caracas depuis l'éclatement de la crise au Venezuela début avril.