Afin de minimiser les incertitudes et les tensions commerciales au moment de la sortie de l'Union européenne en mars 2019, le gouvernement britannique va demander la mise en place d'une union douanière limitée dans le temps, selon les extraits d'un document qui doit être publié mardi.
Le but est de rassurer les entreprises craignant que la mise en place de contrôles douaniers suite au Brexit entraîne des retards longs et coûteux.
Accords avec d'autres régions
Cette union douanière permettrait "un transfert souple et méthodique vers ce nouveau régime", a annoncé le gouvernement.
Les Britanniques veulent aussi pouvoir négocier parallèlement des accords commerciaux avec d'autres régions du monde, une source potentielle de conflit avec les négociateurs européens.
Statut similaire à la Turquie?
Les pays membres de l'union douanière ne sont normalement pas autorisés à négocier des accords bilatéraux. Seule la Turquie, qui bénéficie d'une union douanière partielle avec l'UE, est autorisée à négocier parallèlement des accords avec d'autres Etats.
Les discussions entre négociateurs européens et britanniques se sont pour le moment concentrées sur la facture dont Londres devra s'acquitter pour quitter le bloc, sur les droits des ressortissants britanniques et européens et sur la frontière irlandaise. La prochaine session de négociations est programmée en octobre.
Reuters/vtom