Cette traque, qui se base sur les photographies et les images prises lors des manifestations publiées sur les réseaux sociaux, s'appelle le "name and shame", soit une campagne pour jeter l'opprobre sur certaines personnes. Une traque menée notamment via @YesYoureRacist sur Twitter.
Mais cette pratique pose des questions éthiques. Est-ce un combat légitime ou une incitation à la haine?
Interrogé mardi dans l'émission Forum, l’avocat genevois Charles Poncet a estimé que mettre au pilori des personnes pour leurs opinions est totalement inacceptable: "On ne peut pas faire des mesures à l'aune de la sympathie ou de l'antipathie de la cause".
De son côté, Guillaume Saouli, co-président du Parti pirate, a relevé que cette chasse aux néonazis peut s'expliquer par le contexte américain particulier avec un droit à la liberté d'expression très important.
lan