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Donald Trump revient sur sa condamnation de l'extrême droite

Nouvelles déclarations polémiques de Donald Trump sur Charlottesville
Nouvelles déclarations polémiques de Donald Trump sur Charlottesville / L'actu en vidéo / 1 min. / le 16 août 2017
Le président américain Donald Trump a défendu mardi sa réaction initiale, très controversée, aux violences qui ont secoué samedi Charlottesville, estimant qu'il y avait eu des torts "des deux côtés".

"Je pense qu'il y a des torts des deux côtés", a lancé Donald Trump évoquant les membres de la droite suprémaciste qui s'étaient donné rendez-vous dans cette petite ville de Virginie et les manifestants qui s'étaient rassemblés pour les dénoncer.

Une femme de 32 ans a été tuée à Charlottesville quand un sympathisant néo-nazi de 20 ans a intentionnellement percuté avec son véhicule des contre-manifestants.

Polémique

Lors d'un échange houleux avec les journalistes depuis la Trump Tower à New York, le président américain a commencé par expliquer que sa première déclaration, samedi, lorsqu'il avait renvoyé les différentes parties dos-à-dos, s'expliquait par le manque d'informations dont il disposait.

"Quand je fais une déclaration, j'aime être correct. Je veux les faits. Les événements venaient d'avoir lieu", a-t-il dit, pour expliquer pourquoi il avait attendu lundi pour finalement condamner "les violences racistes" qui ont lieu dans cette petite ville de Virginie.

"Que dire de l'Alt left"?

Mais face au feu roulant des questions, Donald Trump a ensuite justifié sa première approche. "J'ai regardé de très près, de beaucoup plus près que la plupart des gens. Vous aviez un groupe d'un côté qui était agressif. Et vous aviez un groupe de l'autre côté qui était aussi très violent. Personne ne veut le dire", a-t-il affirmé.

"Que dire de l'Alt left qui a attaqué l'Alt right (terme qui désigne la droite alternative) comme vous dites? N'ont-ils pas une  part de responsabilité ? Ont-ils un problème ? Je pense que oui", a-t-il lancé.

"J'ai condamné les néo-nazis. Mais tous les gens qui étaient là-bas n'étaient pas des néo-nazis ou des suprémacistes blancs", loin s'en faut", a-t-il poursuivi, répétant que ce fut "une terrible journée".

afp/jc

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