Identifiée par le prénom Robin, cette femme a déclaré lors d'une conférence de presse à Los Angeles qu'elle avait été "abusée sexuellement" par le célèbre cinéaste en 1973, lorsqu'elle avait tout juste 16 ans.
"Le lendemain, j'ai dit à un(e) ami(e) ce que Monsieur Polanski m'avait fait", a-t-elle expliqué en lisant une déclaration. "Mais, à cette seule exception près, la raison pour laquelle j'ai gardé cela pour moi, c'est que je ne voulais pas que mon père fasse quelque chose qui aurait pu l'envoyer en prison pour le reste de sa vie", a-t-elle ajouté.
Prescription
Cette nouvelle victime déclarée du metteur en scène a souligné qu'elle avait décidé de sortir de son silence après que Samantha Geimer, au centre de l'affaire de viol sur mineur qui hante Roman Polanski depuis quatre décennies, eut enjoint les autorités de clore le dossier.
L'avocate de Robin a précisé que bien qu'il y ait prescription sur son cas, elle pourrait être appelée à témoigner lors d'un futur procès.
ats/pym
Arrêté en Suisse
L'affaire rebondit en 2009. Arrêté à Zurich en vertu d'un mandat international lancé par la justice américaine, Roman Polanski passe deux mois en prison, puis huit mois assigné à résidence dans son chalet à Gstaad. Mi-2010, la Confédération rejette la demande d'extradition des Etats-Unis.
En 2014, il est interpellé à Varsovie. La Pologne refuse son extradition mais, en mai 2016, le pouvoir conservateur rouvre la procédure, qui sera finalement close par la Cour Suprême en décembre dernier.