Environ 5000 soldats ont été déployés dans 10 zones présentant le plus de risques, sur les 26 où sont regroupés les anciens membres des Farc, dont le désarmement s'est achevé mardi, a expliqué à Bogota le ministre de la Défense Luis Carlos Villegas. "La sécurité des démobilisés, des réincorporés (à la vie civile) est la priorité de la force publique", a-t-il assuré.
22 assassinats en 2017
Les chefs de ce qui fut la guérilla la plus puissante du continent américain ont exprimé leur préoccupation quant à la sécurité de ses membres. "La sécurité des Farc et de leurs familles est critique: il y a déjà eu 22 assassinats en 2017", a déploré Rodrigo Londoño, le leader des Farc, sur Twitter.
Au cours de la seule semaine écoulée, deux ex-guérilleros, qui avaient été amnistiés, ont été assassinés, a admis le ministre de la Défense. Le président Juan Manuel Santos s'est engagé à garantir la sécurité des anciens rebelles.
afp/jc