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Victimes d'assassinats, les ex-membres des Farc seront protégés en Colombie

Des soldats arrivent pour garder un des camps de démobilisation des ex-guérilleros des Farc. [Keystone - Fernando Vergara]
Des soldats arrivent pour garder un des camps de démobilisation des ex-guérilleros des Farc. - [Keystone - Fernando Vergara]
Le gouvernement colombien a annoncé un plan de sécurité pour protéger les quelque 7000 ex-guérilleros des Farc. Les chefs de l'ancienne rébellion, qui va se convertir en parti politique, ont dénoncé des assassinats de ses membres.

Environ 5000 soldats ont été déployés dans 10 zones présentant le plus de risques, sur les 26 où sont regroupés les anciens membres des Farc, dont le désarmement s'est achevé mardi, a expliqué à Bogota le ministre de la Défense Luis Carlos Villegas. "La sécurité des démobilisés, des réincorporés (à la vie civile) est la priorité de la force publique", a-t-il assuré.

22 assassinats en 2017

Les chefs de ce qui fut la guérilla la plus puissante du continent américain ont exprimé leur préoccupation quant à la sécurité de ses membres. "La sécurité des Farc et de leurs familles est critique: il y a déjà eu 22 assassinats en 2017", a déploré Rodrigo Londoño, le leader des Farc, sur Twitter.

Au cours de la seule semaine écoulée, deux ex-guérilleros, qui avaient été amnistiés, ont été assassinés, a admis le ministre de la Défense. Le président Juan Manuel Santos s'est engagé à garantir la sécurité des anciens rebelles.

afp/jc

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