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Le président sud-coréen assure qu'il n'y aura pas de guerre sur la péninsule

Moon Jae-In s'est exprimé lors d'une conférence de presse marquant ses 100 premiers jours à la présidence sud-coréenne. [Reuters - JUNG Yeon-Je]
Moon Jae-In s'est exprimé lors d'une conférence de presse marquant ses 100 premiers jours à la présidence sud-coréenne. - [Reuters - JUNG Yeon-Je]
Le président sud-coréen a assuré jeudi qu'il n'y aurait pas de guerre sur la péninsule en dépit des tensions. Il a cependant averti que le Nord franchirait une "ligne rouge" en plaçant une ogive nucléaire sur un missile intercontinental.

"J'empêcherai la guerre à tout prix. Alors je veux que tous les Sud-Coréens soient convaincus qu'il n'y aura pas la guerre", a déclaré Moon Jae-In lors d'une conférence de presse, soulignant que "tous les Sud-Coréens ont travaillé dur pour reconstruire le pays en ruines après la guerre de Corée".

Les tensions ne cessent de s'aggraver depuis que le Nord a testé en juillet deux missiles balistiques intercontinentaux (ICBM) mettant à sa portée une bonne partie du territoire américain.

Le Nord a menacé la semaine dernière de tirer une salve de missiles à proximité du territoire américain de Guam, dans le Pacifique, même si Pyongyang semble avoir momentanément mis son projet sur pause.

Le pays réagissait aux déclarations du président américain Donald Trump qui a menacé de déchaîner sur Pyongyang "le feu et la colère".

Veto et "ligne rouge"

Cette rhétorique belliqueuse fait craindre une erreur de calcul qui aurait des conséquences catastrophiques. Séoul et ses millions d'habitants sont à la portée des forces d'artillerie considérables de la Corée du Nord.

Mais le président sud-coréen s'est voulu rassurant et a expliqué qu'il disposait d'un veto de facto sur toute action militaire de Washington, allié et garant de la sécurité de la Corée du Sud.

Moon Jae-In a également ajouté qu'il considérerait toutefois que la Corée du Nord franchirait "une ligne rouge" si elle devait à nouveau tirer un missile balistique intercontinental et qu'elle l'armait "en plaçant une ogive nucléaire à sa tête".

reuters/afp/mre

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