En appel, le parquet a trouvé trop clémentes les peines prononcées en première instance à l'encontre des trois hommes. En août 2016, deux d'entre eux avaient été condamnés à des travaux d'intérêt général tandis qu'un autre faisait face à trois semaines de prison avec sursis.
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Tous trois ont été condamnés pour leur rôle dans un rassemblement jugé illégal, le 26 septembre 2014. Ils avaient envahi une place située dans un complexe gouvernemental.
Début d'un mouvement de protestation
Cette action avait déclenché, deux jours plus tard, un mouvement pro démocratie de masse.
Pendant plus de deux mois, des milliers d'Hongkongais avaient paralysé des quartiers de la mégapole pour réclamer l'instauration d'un véritable suffrage universel. Mais Pékin n'avait pas reculé.
Le ministère de la Justice s'était par avance défendu de toute motivation politique. "Il n'y a absolument aucun fondement à laisser entendre que le ministère soit motivé par des considérations politiques".
afp/mre