"Selon moi, la guerre économique avec la Chine, c'est la question numéro un. Nous devons nous concentrer sur cette question, de façon maniaque", a déclaré Steve Bannon lors d'un coup de fil à Robert Kuttner, rédacteur en chef d'American Prospect.
Steve Bannon ne mâche par ailleurs pas ses mots sur la Corée du Nord: "Il n'y a pas de solution militaire, ils nous tiennent". Quant aux responsables qui veulent obtenir l'aide de la Chine dans le cadre du dossier nord-coréen, il n'est pas tendre avec eux: "Ils font dans leur froc".
Dédain
De même, loin de soutenir Donald Trump dans le cadre de la polémique autour de Charlottesville, Steve Bannon traite avec dédain le mouvement nationaliste blanc: "Ces gars, c'est juste une collection de clowns", insiste-t-il, avant d'ajouter: "Les démocrates, je veux qu'ils parlent du racisme tous les jours. Si la gauche est centrée sur la race et l'identité, et nous sur le nationalisme économique, nous pouvons écraser les démocrates. "
afp/pym
Siège éjectable?
Donald Trump a défendu mardi Steve Bannon, estimant que c'était "quelqu'un de bien, pas un raciste".
"J'aime bien M. Bannon, c'est un ami", a-t-il déclaré, tout en soulignant qu'il était arrivé "tard" dans son équipe et en laissant planer le doute sur son avenir. "Nous verrons ce qui arrivera à M. Bannon", a-t-il ajouté.
Le New York Times a écrit mardi que le magnat des médias Rupert Murdoch avait récemment exhorté Donald Trump à limoger Steve Bannon.