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Mise à jour d'une cellule de 12 personnes liées aux attaques en Espagne

Des policiers emmènent des suspects arrêtés à Ripoll, au nord de Barcelone, en lien avec les attentats qui ont ensanglanté la Catalogne. [Keystone - Francisco Seco]
Des policiers emmènent des suspects arrêtés à Ripoll, au nord de Barcelone, en lien avec les attentats qui ont ensanglanté la Catalogne. - [Keystone - Francisco Seco]
L'enquête sur les deux attentats qui ont fait 14 morts en Catalogne a progressé vendredi dans une Espagne en deuil. Une cellule d'une douzaine de personnes a été mise à jour.

Une fourgonnette a percuté aux alentours de 17h00 des dizaines de personnes qui se trouvaient dans le centre-ville de Barcelone, a annoncé la police.

La presse parle de deux morts dans un premier bilan provisoire, confirmé par les autorités. Il y aurait également une vingtaine de blessés.

Le conducteur zigzaguait

Selon des témoins cités par le quotidien catalan el Periodico, le conducteur roulait très vite et zigzaguait.

Le conducteur se serait enfui à pied, selon des sources policières citées par El Pais. Il n'est pas encore clairement établi s'il a agi seul. Selon les médias, deux hommes armés sont ensuite entrés dans un restaurant dans le secteur où ils retiendraient des clients en otage. El Periodico fait état de tirs dans le secteur.

La zone bouclée

Les services d'urgence ont recommandé d'éviter les alentours de la place de Catalogne et ont demandé la fermeture des stations de métro et de train dans le secteur. Un hélicoptère survole la ville.

"Collision massive sur les Ramblas de Barcelone menée par une personne à bord d'une camionnette, plusieurs blessés", a d'abord indiqué le service de communication des Mossos d'Esquadra, la police catalane.

La zone a été fermée par un cordon de sécurité et cinq ambulances et une vingtaine de voitures police se trouvaient sur place. De nombreux magasins du secteur ont baissé leurs stores.

La police appelle à utiliser les réseaux sociaux

Les premières images postées sur Twitter par un journaliste d'El Pais montrent la police boucler la zone.

Les autorités catalanes appellent à utiliser les réseaux sociaux pour rassurer ses proches et à libérer les lignes téléphoniques.

afp/reuters/jc

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