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La cellule terroriste de Barcelone "démantelée", le fugitif recherché

Le porte-parole de la police catalane Albert Oliva donne une conférence de presse le 19 août 2017.
La cellule terroriste de 12 personnes serait "totalement démantelée" à Barcelone / Forum / 2 min. / le 19 août 2017
La cellule terroriste à l'origine des attaques à Barcelone et Cambrils a été "totalement démantelée", a annoncé samedi le ministre de l'Intérieur espagnol. Un homme, qui a été identifié, est toujours activement recherché.

"La cellule a été totalement démantelée compte tenu des personnes qui sont mortes, de celles qui sont détenues et des identifications qui sont en cours, mais que nous ne pouvons pas préciser", a dit le ministre de l'Intérieur Juan Ignacio Zoido samedi en conférence de presse.

Le ministre a toutefois rappelé qu'un homme, un Marocain de 22 ans dont la photo a été diffusée, reste recherché par toutes les polices du pays.

Le fugitif pourrait être le conducteur

Le fugitif pourrait être, selon les médias espagnols, le conducteur de la camionnette qui a fauché jeudi des dizaines de passants sur las Ramblas.

De son côté, la police catalane a confirmé qu'"une personne [faisait] toujours l'objet d'un avis de recherche" mais s'est refusée à préciser s'il s'agissait ou non du conducteur du véhicule-bélier.

Cellule d'une douzaine de personnes

Au moins 12 personnes, selon les derniers éléments de l'enquête, composaient la cellule à l'origine des deux attaques, revendiquées par le groupe Etat islamique, qui ont fait 14 morts et plus de 100 blessés.

A ce stade, 4 suspects sont toujours en garde à vue, 5 ont été abattus à Cambrils et 3 ont été identifiés. Les deux autres pourraient avoir péri dans l'explosion apparemment accidentelle d'une maison à Alcanar, une localité située au sud de Barcelone.

>> Voir aussi : La carte interactive du déroulement des attaques en Espagne

La police a diffusé vendredi soir l'identité de trois des cinq assaillants abattus et du fugitif. La plupart des membres de la cellule avaient des liens avec une petite ville de 10'000 habitants au pied des Pyrénées, Ripoll.

Trois des morts identifiés, des Marocains de 17, 18 et 24 ans, habitaient dans cette localité catalane, et trois suspects y ont été arrêtés.

Bonbonnes de gaz retrouvées

Les enquêteurs pensent que ces personnes préparaient des opérations de plus grande envergure mais qu'elles ont dû modifier leurs projets à la suite de l'explosion d'Alcanar.

La police suppose en effet que ce bâtiment, où ont été retrouvées des bonbonnes de gaz, servait à préparer un ou plusieurs attentats à l'explosif.

Le gouvernement a décidé de maintenir le niveau d'alerte terroriste à 4, appliqué depuis un attentat sanglant en Tunisie juin 2015. Le niveau maximum de 5 est synonyme de risque d'attentat imminent et implique une présence renforcée de l'armée dans les rues.

>> Lire aussi : Plus de 330 morts dans des attentats djihadistes en Europe depuis 2015

agences/ptur

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Rappel des faits

A 16h50 locales jeudi, une camionnette a fauché des dizaines de passants sur les Ramblas, tuant 13 personnes et en blessant plus de 120. L'attaque a été revendiquée par le groupe Etat islamique (EI).

Quelques heures plus tard, une Audi A3 a foncé sur la promenade du bord de mer de Cambrils, une station balnéaire au sud de la capitale catalane, avant de percuter une voiture des Mossos d'Esquadra, la police catalane. S'en est suivie une fusillade au cours de laquelle les cinq occupants de l'Audi, qui étaient munis de fausses ceintures explosives, d'une hache et de couteaux, ont été tués. Une personne a été tuée et cinq autres blessées.

Au total, 14 personnes ont été tuées dans ces attentats et plus de 120 blessées, dont 17 sont entre la vie et la mort. Les victimes sont issues d'au moins 35 nationalités différentes, selon un bilan "provisoire" de la protection civile catalane.