La mise à l'écart de Steve Bannon, le controversé conseiller de Donald Trump, est le dernier d'une série de chamboulements dans l'entourage du président américain. Avant lui, plusieurs ténors ont été poussés vers la sortie.
- Anthony Scaramucci, 10 jours
Surnommé "The Mooch", Anthony Scaramucci était arrivé à la Maison Blanche le 21 juillet pour en diriger la communication et colmater les fuites vers la presse. Ironie du sort, c'est sa conversation quelques jours plus tard avec un journaliste du New Yorker, lors de laquelle il a tenu des propos insultants envers ses camarades de la Maison Blanche, qui a précipité sa chute. Il a effectué le plus court séjour dans la Maison Blanche version Trump: 10 jours.
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- Steve Bannon, 210 jours
Le "président Bannon", comme était surnommé ce très influent conseiller de l'ombre, a joué un rôle crucial dans la dernière ligne droite de la présidentielle remportée par Donald Trump, en faisant prendre à la campagne du milliardaire un virage populiste. Proche de l'extrême droite, sa cohabitation avec d'autres ténors à la Maison Blanche a tourné à la guerre interne. Il aura tenu 210 jours.
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- Sean Spicer, 182 jours
Sean Spicer avait probablement le travail le plus délicat de la Maison Blanche: sous-titrer pour la presse les propos du président Trump, parfois brouillon, souvent provocateur, toujours imprévisible. Dès le premier jour, la tâche est apparue complexe, lorsqu'il a dû défendre contre toute évidence l'ampleur de la foule venue assister à l'investiture du milliardaire. Il a quitté les arcanes du pouvoir après 182 jours le 21 juillet, poussé à la sortie par l'arrivée de "The Mooch".
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- Michael Flynn, 22 jours
L'ex-conseiller à la sécurité nationale Michael Flynn n'a tenu que 22 jours. Ancien chef du renseignement militaire américain très apprécié de Donald Trump, Mike Flynn a fait les frais, le 13 février, de l'affaire russe, dans laquelle son nom est cité et dont il est l'un des principaux protagonistes.
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- Reince Priebus, 189 jours
Ancien président du parti républicain, le discret Reince Priebus avait hérité du rôle stratégique de "chief of staff". Il n'avait toutefois jamais réussi à imposer l'ordre à la White House. Traité de "schizophrène paranoïaque" par Anthony Scaramucci (au New Yorker), il a quitté le navire le 31 juillet après 189 jours, face au manque de soutien du président.
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ats/ptur
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Une liste non exhaustive
En dehors de sa propre administration, Donald Trump a limogé en mai le directeur du FBI James Comey, qui dirigeait l'enquête sur une éventuelle collusion entre la Russie et l'équipe de campagne du président.
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Et cette liste n'est pas exhaustive. D'autres personnalités de second plan ont elles aussi quitté l'administration américaine, limogées ou de leur plein gré. C'est notamment le cas du patron du du Bureau de l'éthique gouvernementale Walter Shaub, qui a démissionné en juillet, ou encore l'ancienne ministre de la Justice par intérim, Sally Yates, limogée en janvier.