"Pas de place pour la haine" ou "Rentrez chez vous, nazis" pouvait-on lire sur des panneaux brandis dans le cortège, fort "probablement" de "quelque 40'000 personnes", selon le chef de la police de Boston William Evans.
Manifestants et contre-manifestants ont été tenus séparés par les forces de l'ordre, évitant la répétition des violences du week-end dernier à Charlottesville, en Virginie. Les activistes de la "droite alternative" (alt-right), confinés dans le parc historique de Boston Common, ne dépassaient pas quelques dizaines de personnes.
Militants de droite protégés
Face à l'ampleur de la contre-manifestation, le rassemblement pour la "liberté d'expression" a pris fin de manière anticipée. Les heurts ont éclaté alors que les policiers veillaient au départ dans le calme des participants à ce rassemblement.
Les policiers ont repoussé des manifestants anti-racistes qui s'approchaient. Ils les ont chargés en utilisant matraques et équipements antiémeutes, selon un photographe de l'AFP sur place.
Soulagement
Vingt-sept personnes ont été arrêtées. Les autorités ont néanmoins exprimé leur soulagement d'avoir évité le niveau de violence atteint à Charlottesville.
"Personne n'a été blessé, personne n'a été tué, pas de dégâts substantiels, c'est une belle journée pour notre ville", a souligné le chef de la police, en soulignant que "99,9% des personnes présentes étaient là pour les bonnes raisons".
>> Lire : Une réunion de la droite radicale américaine vire au drame en Virginie
afp/lgr