Au premier jour d'une mini-tournée européenne pour promouvoir un durcissement du texte, le président français s'est exprimé aux côtés du chancelier autrichien Christian Kern. Paris et Vienne jugent que la directive favorise le dumping social au profit des pays d'Europe orientale.
"Le marché unique européen et la libre circulation des travailleurs n'ont pas pour but de favoriser les pays qui font la promotion du moindre droit social", a souligné Emmanuel Macron, "et c'est ce qui dans nos pays nourrit le populisme et érode la confiance dans le projet européen".
Cotisations sociales
Le président français, qui est soutenu sur ce point par l'Allemagne, espère convaincre suffisamment de pays, notamment à l'Est, pour obtenir la majorité sur la réforme de la directive lors d'une réunion le 23 octobre.
La directive permet à une entreprise de l'UE d'envoyer temporairement dans d'autres pays de l'Union ses salariés mais en continuant à payer les cotisations sociales dans le pays d'origine.
afp/pym