Gel, canicule printanière et été sec, le vignoble français n'a pas été épargné par les intempéries cette année. Les premières vendanges se sont déroulées avec 10 à 15 jours d'avance en moyenne, avec des quantités en forte baisse, à l'exception de la région de la Bourgogne.
"La production de vin pourrait s'établir en 2017 à 37,2 millions d'hectolitres, soit un niveau inférieur de 18% à celui de 2016, et de 17% à celui de la moyenne des cinq dernières années", a annoncé le ministère de l'Agriculture dans un communiqué.
Excellente qualité
Cette nouvelle chute de la production intervient après une année 2016 déjà marquée par des incidents climatiques et par une baisse à deux chiffres de la production, qui en avait fait une des plus faibles récoltes des 30 dernières années.
Du fait de la bonne maturité du raisin et du bon état sanitaire, "2017 va se démarquer par l'aspect qualitatif", a toutefois assuré Jérôme Despey, président du conseil spécialisé vin FranceAgriMer.
afp/kkub