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En visite en Israël, le secrétaire général de l'ONU "rêve" d'un Etat palestinien

Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres (à g.) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (à dr.) lors d'une conférence de presse à Jérusalem. [AFP - Heidi Levine]
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres (à g.) et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu (à dr.) lors d'une conférence de presse à Jérusalem. - [AFP - Heidi Levine]
Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres a défendu lundi devant les dirigeants israéliens à Jérusalem le rêve de voir un jour un Etat palestinien vivre en paix avec Israël, malgré les "obstacles".

"Je rêve d'avoir la chance de voir un jour en Terre sainte deux Etats capables de vivre ensemble, dans une reconnaissance mutuelle, mais aussi dans la paix et la sécurité", a déclaré devant la presse Antonio Guterres, au côté du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Le secrétaire général de l'ONU a reconnu l'existence d'un "certain nombre d'obstacles". "J'ai par exemple exprimé mon opposition aux activités de colonisation" israéliennes en Cisjordanie occupée et à Jérusalem-Est annexée.

Mais il a aussi dit la nécessité de condamner "le terrorisme", "les incitations à la haine", dans un message, adressé semble-t-il, aux Palestiniens, ainsi que les dissensions entre factions palestiniennes en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Une "obsession absurde"

Benjamin Netanyahu a de son côté évoqué le conflit palestinien de façon détournée pour dénoncer "l'obsession absurde" des Nations unies contre Israël.

"Le problème le plus urgent auquel nous faisons face concerne le Hezbollah et la Syrie", a-t-il dit.

ats/jgal

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Première visite dans la région

Au cours de sa première visite dans la région, Antonio Guterres doit être accueilli mardi par le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah en Cisjordanie. Mercredi, il est annoncé dans la bande de Gaza, gouvernement par le mouvement islamiste Hamas.

L'ancien Premier ministre portugais devrait prendre la mesure de l'ornière dans laquelle se trouve l'effort de paix. Il a déjà dit qu'il ne voyait "pas d'alternative" à la solution dite à deux Etats. Or cette solution est remise en doute depuis que le président américain Donald Trump a paru prendre ses distances avec elle en février.

Antonio Guterres a rencontré dimanche soir Jason Greenblatt, représentant spécial des Etats-Unis, pour les négociations internationales. Ils se sont entretenus du conflit israélo-palestinien et de la situation humanitaire dans la bande de Gaza, parmi d'autres sujets, a tweeté le diplomate américain.