Ce troisième round, qui s'achèvera jeudi, a été ouvert en fin d'après-midi au siège de la Commission européenne par le négociateur en chef de l'Union européenne pour le Brexit, le Français Michel Barnier, et son homologue britannique, David Davis.
"Je suis préoccupé, le temps passe vite", a lancé d'emblée Michel Barnier. "Nous devons commencer à négocier sérieusement", a-t-il insisté, appelant le Royaume-Uni à présenter des positions "claires" sur les modalités de leur retrait avant "de discuter de la relation future ou d'une période de transition".
"Pour le Royaume-Uni, la semaine qui vient doit permettre de faire avancer les discussions techniques sur tous les sujets", lui a répondu David Davis.
Climat tendu
Cette nouvelle session de négociations ne démarre pas sous les meilleurs auspices, après que les Européens ont fustigé le "manque de substance" des positions des Britanniques.
Ces derniers ont invité en retour l'UE à ne pas "traîner des pieds" et à être "souple".
afp/hend
Trois priorités
Les 27 pays qui resteront dans l'UE ont fixé trois priorités absolues: la facture que devra honorer le Royaume-Uni en quittant l'Union, le sort des citoyens européens sur le sol britannique et l'avenir de la frontière entre l'Irlande et l'Irlande du Nord.
A noter que le solde de tout compte que devra verser le Royaume-Uni pour honorer ses engagements financiers au sein de l'UE est officieusement évalué côté européen entre 60 et 100 milliards d'euros, alors que Londres refuserait de payer plus de 40 milliards, selon la presse britannique.