Le Premier ministre japonais Shinzo Abe a parlé d'une "menace grave et sans précédent". Le Conseil de sécurité de l'ONU se réunira en urgence mardi après-midi à la demande de Washington et Tokyo.
La dernière fois qu'un engin nord-coréen avait survolé le Japon remonte à 2009. Un tir de satellite, assurait Pyongyang. D'après Washington, Séoul et Tokyo cependant, il s'agissait d'un test clandestin de missile intercontinental balistique (ICBM).
"Tir inacceptable"
Shinzo Abe a dénoncé un "tir inacceptable" qui "nuit considérablement à la paix et la sécurité de la région", précisant que Tokyo avait protesté auprès de Pyongyang.
Le Premier ministre a ajouté s'être entretenu avec le président américain Donald Trump pendant 40 minutes au téléphone. Les deux alliés ont convenus, a-t-il affirmé, "d'augmenter la pression sur la Corée du Nord".
La réaction de Shinzo Abe en vidéo:
Le Nord s'est vu infliger début août une septième volée de sanctions, visant à la priver d'un tiers de ses recettes d'exportations.
Les Etats-Unis, le Japon et la Corée du Sud ont immédiatement demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de se réunir pour évoquer la situation.
ats/kg
La Russie se dit "extrêmement préoccupée"
La Russie s'est déclarée mardi "extrêmement préoccupée" par la situation en Corée du Nord, en dénonçant une "tendance vers une escalade" des tensions par la voix d'un vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov.