S'exprimant devant la presse en vue des élections fédérales du 24 septembre en Allemagne, Angela Merkel a abordé un large éventail de sujets.
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Abordant la question de la migration, elle a déclaré: "Etant donné la situation actuelle, nous avons besoin de ces contrôles aux frontières". La prolongation de ces contrôles sera l'un des sujets abordés lors de la rencontre entre la cheffe d'Etat et le président de la Commission européenne Jean-Claude Juncker mercredi à Berlin, a-t-elle indiqué.
Plusieurs pays européens, dont l'Allemagne, ont réintroduit les contrôles d'identité aux frontières en 2015 en réponse à l'afflux massif de réfugiés, venus notamment de Syrie, d'Irak et d'Afghanistan.
Zone euro et tensions avec la Turquie
Angela Merkel a qualifié de "très bonne idée" la suggestion avancée par son ministre des Finances, Wolfgang Schäuble, de transformer l'actuel fonds de sauvetage de la zone euro, le Mécanisme européen de stabilité (MES), en un Fonds monétaire européen. La chancelière allemande n'a pas non plus exclu l'idée française d'un ministre des Finances de la zone euro.
Au sujet de la Turquie, avec laquelle les relations sont de plus en plus tendues face à ce qui est considéré en Europe comme une dérive autocratique du président Recep Tayyip Erdogan, Angela Merkel a exclu un élargissement de l'union douanière européenne à ce pays.
La chancelière allemande a aussi jugé impossible de rester silencieuse face à la situation en Pologne, dirigée par les conservateurs du Parti Droit et Justice (PiS).
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agences/hend
Angela Merkel devance Martin Schulz dans les sondages
Angela Merkel a vu sa popularité chuter l'an dernier après l'arrivée en Allemagne de plus d'un million de migrants fuyant les conflits au Moyen-Orient et en Afghanistan. Cet afflux est désormais stoppé et la chancelière conservatrice, qui cherche à 63 ans à obtenir un quatrième mandat consécutif, semble avoir retrouvé les faveurs des électeurs (lire encadré).
Un sondage publié mardi donne à l'Union chrétienne démocrate (CDU) d'Angela Merkel, avec son alliée bavaroise CSU, une avance de 13 points sur le SPD de Martin Schulz.