Après trois heures de réunion, le Conseil de sécurité "demande à tous les Etats membres d'appliquer strictement et pleinement" les résolutions de l'ONU, dont celles imposant des sanctions économiques à la Corée du Nord, ajoute cette déclaration, lue dans la salle officielle du Conseil par son président en exercice, l'ambassadeur égyptien.
Dans la matinée, le président américain Donald Trump avait assuré que "toutes les options étaient sur la table" des Etats-Unis. Son ton était resté très mesuré par comparaison avec "le feu et la colère" promis il y a un mois à Pyongyang.
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Confirmation de Pyongyang
La Corée du Nord, qui a admis avoir tiré un missile de moyenne portée au-dessus du Japon, a invoqué le droit à l'autodéfense face aux "intentions hostiles" affichées par les Etats-Unis qui participent actuellement à des manoeuvres militaires annuelles avec Séoul.
La Chine et la Russie, les deux alliées clés de la Corée du Nord, ont soutenu le texte, qui ne prévoit pas dans l'immédiat un renforcement des sanctions contre Pyongyang.
Le chef de la diplomatie chinoise a toutefois annoncé mercredi être en discussion avec des membres du Conseil de sécurité de l'ONU sur une éventuelle "réaction", sans plus de précision.
afp/br
D'autres tirs annoncés
Le leader nord-coréen Kim Jong-Un a promis de nouveaux lancements de missiles au-dessus du Japon, assurant que le tir de mardi, condamné à l'ONU, ne constituait qu'un "lever de rideau".
Dans une dépêche publiée mercredi, l'agence officielle nord-coréenne KCNA cite Kim Jong-Un annonçant "davantage d'exercices de tirs de missiles balistiques à l'avenir avec le Pacifique pour cible".
Le tir de mardi a été "un prélude important pour contenir Guam, base avancée de l'invasion", a-t-il dit, et un "lever de rideau" à des "contre-mesures résolues" contre les manoeuvres militaires que mènent actuellement les armées américaine et sud-coréenne en Corée du Sud.