Le rapport est jugé crucial avant l'intervention du président Donald Trump auprès du Congrès américain dans le courant du mois d'octobre.
L'agence onusienne atteste notamment que la République islamique d'Iran n'a pas enrichi d'uranium à des degrés prohibés ni constitué de stocks illégaux d'uranium faiblement enrichi ou d'eau lourde.
L'accord peut continuer
Ce résultat, attendu, permet la poursuite de la mise en oeuvre de l'accord, entré en vigueur en janvier 2016 et qui a donné le coup d'envoi à une levée des sanctions internationales frappant cette puissance pétrolière et gazière, notamment dans le domaine énergétique.
Le président américain, qui avait durant sa campagne promis de "déchirer" l'accord et qui doit "certifier" en octobre devant le Congrès le respect de celui-ci par l'Iran, avait indiqué fin juillet qu'il serait "surpris" que tel soit le cas.
aftp/ther
Tension exacerbée cet été
La tension est montée d'un cran cet été quand Washington a imposé à l'Iran une série de sanctions juridiques et financières non liées aux activités nucléaires, déclenchant la fureur de Téhéran qui a menacé de quitter l'accord si cela se reproduisait.
Les Etats-Unis reprochent notamment à l'Iran son soutien au président syrien Bachar al-Assad et aux rebelles au Yémen, ainsi que la poursuite de son programme de mise au point de missiles balistiques.