Le négociateur de l'Union européenne a souligné une avancée dans des dossiers comme celui du sort des travailleurs frontaliers, mais il a toutefois déclaré "qu'aucun progrès décisif n'avait été enregistré." Il a evoqué les difficultés liées au "règlement financier" du Brexit.
"Nous sommes loin de constater des progrès suffisants pour pouvoir recommander au Conseil européen d'engager des discussions sur la future relation entre le Royaume-Uni", a-t-il souligné.
Défense des britanniques
Les britanniques mettent eux en avant leur volonté d'avancer. "L'approche britannique est significativement plus flexible et pragmatique que celle de l'UE", a déclaré le chef britannique des négociations David Davis.
Les 27 pays de l'UE ont fixé trois priorités absolues: la facture que devra honorer le Royaume-Uni en quittant l'Union, le sort des citoyens européens sur le sol britannique et l'avenir de la frontière entre l'Irlande et l'Irlande du Nord.
ats/ruff
Un différend financier
Le Royaume-Uni a présenté pour la première fois cette semaine sa propre analyse juridique de la facture que le pays devra honorer en quittant l'UE pour respecter des engagements financiers déjà pris, notamment dans le cadre des budgets européens. "Il existe encore des divergences à surmonter", a reconnu David Davis.
L'UE estime que Londres devrait payer entre 60 et 100 milliards d'euros pour honorer ses engagements financiers, alors que les Britanniques refusent de payer plus de 40 milliards, selon la presse britannique