Le porte-parole du président turc a écrit sur Twitter qu'"attaquer la Turquie (et) Erdogan et ignorer les problèmes fondamentaux et urgents de l'Allemagne et de l'Europe reflète un manque de vision en Europe".
Il accuse les responsables politiques allemands de "soumission au populisme et à la marginalisation" qui selon lui ne fait que nourrir la discrimination et le racisme.
Négociations au point mort
Dimanche soir, lors du débat télévisé de la campagne avec son rival social-démocrate Martin Schulz, Angela Merkel avait déclaré: "Il est clair que la Turquie ne doit pas devenir un membre de l'Union européenne". Elle souhaite mettre un terme aux négociations d'adhésion.
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Menées depuis 2005, ces laborieuses négociations sont depuis des mois au point mort en raison de l'évolution politique en Turquie, dont le pouvoir est accusé de dérive autoritaire.
ats/prz
Consignes de vote venues de Turquie
Tout récemment, Recep Tayyip Erdogan a provoqué une levée de boucliers en Allemagne en appelant l'importante communauté turque du pays - trois millions de personnes - à ne voter ni pour les conservateurs d'Angela Merkel, ni pour les sociaux-démocrates.
Pour le porte-parole du président turc Ibrahim Kalin, "peu importe quel parti gagne les élections allemandes car la mentalité qui gagnera est évidente".
Des relations tendues
Les relations entre la Turquie et l'Allemagne se sont particulièrement tendues depuis le putsch manqué du 15 juillet 2016.
L'Allemagne dénonce depuis des mois les purges effectuées par le pouvoir turc suite au putsch raté. Elle accuse Ankara d'avoir mis en détention 12 citoyens allemands, possédant pour certains aussi la nationalité turque, pour des raisons politiques.