Le Conseil de sécurité était réuni lundi au lendemain du sixième essai nucléaire mené par le régime de Pyongyang, son plus puissant à ce jour, qui a accru les tensions déjà élevées dans la péninsule coréenne.
Lors du débat, la représentante américaine auprès de l'ONU, Nikki Haley a réclamé les "mesures les plus fortes possibles" à l'encontre de Pyongyang et a ajouté que la guerre n'était "jamais l'option privilégiée par les Etats-Unis", tout en soulignant que la patience de Washington avait des limites.
Sanctions depuis plus de dix ans
La Corée du Nord est sous le coup de sanctions de l'ONU depuis 2006 en raison de ses programmes nucléaires et balistiques.
La résolution 2371, qui interdit les exportations nord-coréennes de charbon, de fer, de minerai de fer, de plomb, de minerai de plomb mais aussi de produits de la mer, a pour ambition de priver la République populaire démocratique de Corée d'un tiers de ses quelque trois milliards de dollars d'exportations annuelles.
reuters/pym
Position de Pékin et Moscou incertaine
Au sein du Conseil de sécurité, Washington peut notamment se targuer du soutien de Londres, Paris, Rome et Tokyo. La position de Pékin et Moscou, dotés d'un droit de veto, reste incertaine.
L'ambassadeur russe Vassily Nebenzia a assuré que son pays étudierait le projet de résolution américain, mais il a douté que des sanctions seules permettent de changer la donne.
La position de la Chine sur un 8e train de sanctions n'est pas connue.