"Du mois de mai au mois d'août, le nombre de victimes civiles est sept fois plus élevé qu'au cours des quatre mois précédents. Pour le seul mois d'août, on recense 100 morts parmi les civils", au Nigeria, ajoute l'organisation de défense des droits de l'homme dans un communiqué.
Elle souligne toutefois que "le chiffre réel est sans doute plus élevé, car toutes les attaques n'ont pas forcément été signalées".
Situation humanitaire alarmante
Le président nigérian Muhammadu Buhari, élu il y a deux ans, avait fait de la lutte contre Boko Haram l'une des priorités de son mandat. Bien que le groupe djihadiste ait perdu beaucoup de terrain face à l'armée nigériane et à la coalition régionale, la région du lac Tchad reste encore volatile et de grandes parts du territoire sont toujours inaccessibles.
L'ONG dénonce une situation humanitaire alarmante dans cette région, où 7 millions de personnes souffrent d'insécurité alimentaire.
ats/rens