"Il n'y aura pas de référendum d'autodétermination", a-t-il dit, ajoutant que la Constitution ne pouvait être modifiée que par la voie juridique et appelant les nationalistes catalans à cesser "l'escalade politique".
Il a par ailleurs rappelé aux maires de Catalogne qu'ils avaient l'obligation de bloquer toute initiative liée à ce référendum et dit aux fonctionnaires catalans que nul ne pouvait les contraindre à commettre un acte illégal.
Session houleuse
A l'issue d'une session houleuse, le Parlement catalan a adopté mercredi la loi autorisant l'organisation le 1er octobre prochain du référendum sur l'indépendance de la région. La loi précise que si le "oui" l'emporte, la Catalogne proclamera son indépendance dans les 48 heures.
Le président de l'exécutif autonome de la Généralité de Catalogne, Carles Puigdemont, a déclaré pour sa part que le résultat de cette consultation s'imposerait quelle que soit la participation électorale.
afp/tmun
L'exécutif catalan demande aux mairies de mettre des locaux à disposition
Le gouvernement séparatiste de la Catalogne a accéléré jeudi les préparatifs concrets du référendum d'autodétermination interdit qu'il prévoit le 1er octobre, en demandant aux mairies de transmettre la liste des bureaux de vote disponibles.
"L'administration électorale du gouvernement de la Généralité de Catalogne comptera sur les locaux utilisés habituellement dans votre municipalité comme bureaux de vote", ont écrit les président et vice-président du gouvernement régional, les séparatistes Carles Puigdemont (centre-droit) et Oriol Junqueras (gauche).
Poursuites en préparation
"Des poursuites pénales sont en préparation", a annoncé le procureur général Jose Manuel Maza précisant qu'elles viseraient les responsables du Parlement catalan ayant facilité l'adoption de la loi et les membres du gouvernement catalan ayant convoqué le référendum.
Le parquet a également indiqué qu'il saisirait le matériel prévu pour le référendum catalan.