Le président français a répété qu'il souhaitait la création d'un "vrai budget de la zone euro", avec un ministre des Finances permanent et un contrôle démocratique.
Il devra, pour y parvenir, convaincre les dirigeants allemands, dont les propositions vont jusqu'à présent bien moins loin et avec lesquels il prévoit d'écrire une feuille de route de réformes européennes d'ici la fin de l'année.
"Notre zone euro doit sortir d’une forme de guerre civile interne, où l’on regarde les petites différences", a expliqué Emmanuel Macron.
"Une crise européenne"
Aux côtés du Premier ministre Alexis Tsipras, il a renouvelé son soutien à la Grèce, qui commence à sortir d'une violente crise financière et économique qui a divisé l'Europe, en faisant le lien avec les imperfections de la zone euro. "A mes yeux, il s'est toujours agi avant tout d'une crise européenne", a-t-il déclaré.
Emmanuel Macron précisera ses propositions après les législatives allemandes du 24 septembre, pour lesquelles la chancelière Angela Merkel est favorite.
reuters/kg