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Les Turcs sont en sécurité en Allemagne, assure Angela Merkel

La chancelière allemande Angela Merkel a répondu aux avertissements d'Ankara lors d'un meeting électoral à Delbrück. [EPA - Friedemann Vogel]
La chancelière allemande Angela Merkel a répondu aux avertissements d'Ankara lors d'un meeting électoral à Delbrück. - [EPA - Friedemann Vogel]
Les Turcs ne courent aucun risque en Allemagne, assure dimanche la chancelière Angela Merkel. Le ministère turc des Affaires étrangères avait mis en garde contre l'émergence d'un sentiment "anti-turc".

"Je tiens à dire très clairement que tous les citoyens turcs peuvent venir ici", a déclaré la chancelière lors d'un rassemblement électoral à Delbrück (nord-ouest).

"Aucun journaliste n'est arrêté ni mis en examen ici. La liberté d'opinion et l'Etat de droit prévalent ici et nous en sommes fiers", a-t-elle poursuivi, évoquant notamment le cas de Deniz Yucel, un reporter germano-turc détenu depuis 200 jours en Turquie. Onze autres Allemands, dont quatre ont la double nationalité, ont été arrêtés pour des motifs politiques.

Avertissement turc

Angela Merkel répondait à un avertissement émis samedi par le ministère turc des Affaires étrangères, qui conseillait à ses ressortissants de faire attention s'ils se rendent en Allemagne, où prévaut "un sentiment anti-turc" à l'approche des élections du 24 septembre.

Il appelait les voyageurs turcs à "exercer la prudence en cas de possibles incidents, de comportements ou d'attaques verbales à caractère xénophobe ou raciste".

rtr/jvia

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Stopper les négociations d'adhésion de la Turquie à l'UE

Les relations entre les Européens et la Turquie se sont nettement détériorées avec les accusations de dérive autoritaire portées contre le président turc, Recep Tayyip Erdogan, depuis qu'il a réchappé à une tentative de coup d'Etat militaire en juillet 2016.

Et les propos d'Angela Merkel dimanche dernier, qui s'est prononcée en faveur de l'arrêt des négociations d'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, ont suscité l'indignation des autorités turques.

"Je ne vois pas l'adhésion arriver et je n'ai jamais cru que cela puisse survenir", a déclaré la démocrate-chrétienne la semaine dernière.