Devant la communauté française d'Athènes vendredi, le chef de l'Etat a déclaré qu'il entendait réformer la France avec une "détermination absolue", assurant qu'il ne céderait rien "ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes". Des propos jugés "scandaleux" par une partie de la classe politique et les syndicats.
Interrogé sur ses propos lundi en marge d'un déplacement à Toulouse, Emmanuel Macron a assuré que son "discours (était) parfaitement clair". "Les gens ont tort de vouloir déformer pour créer des fausses polémiques", a-t-il dit. "Je n'ai jamais été dans l'invective, j'aime la France et les Français."
Crise européenne et difficultés françaises
A la question de savoir s'il regrettait ses propos, Emmanuel Macron a répondu: "Absolument pas". Les fainéants "ce sont toutes celles et ceux qui pensent qu'on ne doit pas bouger", a expliqué le chef de l'Etat.
"J'interpellais toutes celles et ceux qui 15 ans plus tôt avaient dit qu'en Europe ou en France on pouvait ne pas bouger et qui 15 ans plus tard se réveillent avec le Brexit, la Pologne qui nous tourne le dos, une crise européenne et des difficultés françaises."
>> Lire aussi : Macron et les "fainéants", les réactions outrées fusent en France
Reuters/hend