Florian Philippot est accusé de manifester des velléités d'émancipation avec son association personnelle. Marine Le Pen l'a plusieurs fois sommé de renoncer à la présidence de ce "laboratoire d'idées", Les Patriotes, ce à quoi Florian Philippot répond par une fin de non-recevoir.
"Je ne comprends pas du tout cette demande et je pense qu'on ne fera pas la refondation avec un pistolet sur la tempe", a dit mardi sur BFMTV l'eurodéputé, entré au service de Marine Le Pen en 2009.
"Refondation"
Le parti peine à se relever de la défaite de sa candidate au second tour de la présidentielle, avec un score (33,9%) jugé décevant par de nombreux cadres.
Marine Le Pen a alors promis une "refondation", qui se traduit depuis quatre mois par un débat parfois acerbe entre les partisans de Florian Philippot, attachés à la sortie de l'euro et favorables à une ligne "ni droite ni gauche", et leurs opposants, pour qui un aggiornamento sur ces questions est indispensable à la conquête du pouvoir.
reuters/pym