Donald Trump a aussi qualifié l'Iran de "régime meurtrier" et l'a accusé de "comportement déstabilisateur". Pour le président américain, l'accord nucléaire avec Téhéran est d'ailleurs "une honte".
Des pays "indépendants" et "forts" sont à la base de l'ordre mondial, a-t-il aussi souligné, défendant sa vision unilatéraliste du monde. Fidèle à son style, il a affirmé que l'armée américaine va devenir "plus forte que jamais".
La mise en garde d'Antonio Gutteres
En ouvrant le bal des allocutions, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, avait adopté un tout autre ton et plaidé pour un "monde sans armes nucléaires".
Pour son premier discours devant quelque 130 chefs d'Etat et de gouvernement, le patron de l'ONU a souligné que la solution avec Pyongyang "devait être politique" et qu'il ne fallait pas sombrer dans "la guerre".
agences/pym
Doris Leuthard en faveur d'une ONU forte et performante
Face aux énormes défis que doit relever la planète, la présidente de la Confédération Doris Leuthard a plaidé mardi en faveur d'une ONU "forte" et "performante". "Le 'chacun pour soi' n'est pas une option envisageable."
"Aucun pays, aucun acteur sur la scène mondiale n'est en mesure de trouver, seul, les réponses aux défis d'aujourd'hui", a souligné Doris Leuthard. Trop grands et trop complexes, ils concernent l'ensemble de la communauté internationale. "Qu'il faille encore le rappeler à l'heure actuelle est un signe qui doit nous alerter!", a-t-elle lancé à la tribune des Nations Unies, à New York.
Pour faire face à la famine, aux changements climatiques, aux inégalités, aux conflits et à la migration, "nous avons besoin d'une ONU forte", a relevé l'Argovienne devant l'Assemblée générale annuelle de l'ONU qui réunit 193 pays.
La France exclut toute renégociation de l'accord sur le climat
Le président français Emmanuel Macron a déclaré mardi à l'ONU que l'accord de Paris sur le climat "ne sera pas renégocié". Il a en même temps assuré que "la porte sera(it) toujours ouverte" aux Etats-Unis pour un retour dans l'accord.
"Cet accord ne sera pas renégocié, il nous lie" (...) nous ne reculerons pas", a déclaré le président français, ajoutant qu'il "respecte profondément la décision des Etats-Unis" et que "la porte leur sera toujours ouverte" mais que les autres Etats continueraient "à mettre en oeuvre l'accord de Paris".