Le traité, élaboré en quelques mois, a été adopté en juillet par 122 pays. Il entrera en vigueur dès lors qu'il aura été ratifié par 50 pays. Le président brésilien Michel Temer a été le premier à signer ce texte, et devait être suivi par 50 autres pays.
Aucune des neuf puissances nucléaires, Etats-Unis, Russie, Chine, Inde, Pakistan, Israël, France, Royaume-Uni, Corée du Nord, n'a prévu de s'y rallier. Les pays de l'OTAN sont aussi restés à l'écart, ainsi que le Japon, seul pays à avoir subi, en 1945, une attaque à l'arme atomique.
Condamnation de l'OTAN
L'OTAN, dont sont membres plusieurs puissances nucléaires, a regretté l'adoption aux Nations unies d'un traité interdisant les armes atomiques, estimant que ce texte "ignore" la complexité des menaces qui pèsent sur la sécurité mondiale.
Il "ignore les réalités de l'environnement de sécurité international, de plus en plus complexe", jugent les 29 Etats membres de l'OTAN dans une déclaration commune diffusée mercredi.
agences/ctr
La Suisse pas encore décidée
La Suisse ne fait pas partie des Etats qui signent ce texte mercredi. La Confédération aura besoin de plusieurs mois avant de décider quelle est sa position sur le nouveau Traité d'interdiction des armes nucléaires.