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Des raids russes sur Idleb, en Syrie, tuent une quarantaine de civils

Une équipe de sauveteurs tentent d'éteindre un incendie causé par des raids aériens meurtriers sur la province d'Idleb. [AFP - Hadi Kharat]
Une équipe de sauveteurs tentent d'éteindre un incendie causé par des raids aériens meurtriers sur la province d'Idleb. - [AFP - Hadi Kharat]
Des frappes aériennes ont tué lundi 37 civils dans la province syrienne d'Idleb contrôlée en grande partie par des djihadistes, a indiqué une ONG. Celle-ci attribue les frappes à la Russie, alliée du régime dans le conflit.

D'après l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), il s'agit du bilan de victimes le plus lourd parmi les civils dans la province d'Idleb (nord-ouest du pays). Douze enfants ont trouvé la mort dans ces raids.

Cette région a été désignée en mai comme l'une des "zones de désescalade" en Syrie en vertu d'un accord entre le régime de Damas et la rébellion. La province d'Idleb est essentiellement contrôlée par les djihadistes dominés par l'ex-branche d'Al-Qaïda.

Bombardements intenses

"Les raids aériens se sont abattus sur plusieurs localités et villages du district de Jisr al-Choughour, faisant 37 morts parmi les civils", a indiqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'OSDH. Un bilan précédent faisait état de 27 morts.

Après des mois de calme, et depuis deux semaines, elle est visée par des bombardements intenses des forces prorégime et russes. Le groupe djihadiste Etat islamique (EI) n'y est pas présent.

L'opposition syrienne en exil a condamné les bombardements "criminels" russes et du régime.

rens avec agences

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