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Les équipements pour le référendum catalan "démantelés" par la police

Deux membres des "Mossos d'Esquadra" interviennent pour interdire un stand politique défendant la tenue du référendum catalan d'indépendance. [REUTERS - Jon Nazca]
Deux membres des "Mossos d'Esquadra" interviennent pour interdire un stand politique défendant la tenue du référendum catalan d'indépendance. - [REUTERS - Jon Nazca]
Les forces de l'ordre vont prendre le contrôle de tous les bureaux de vote avant le référendum sur l'indépendance de la Catalogne, a annoncé mardi le gouvernement espagnol. Le vote est prévu pour dimanche.

"Nous pouvons affirmer aujourd'hui qu'il n'y aura pas de référendum en Catalogne. Tous les équipements pour ce référendum ont été démantelés", a dit à la presse Enric Millo, représentant du gouvernement central en Catalogne.

Le parquet catalan a ordonné aux Mossos d'Esquadra, la police catalane, de réquisitionner tous les bureaux de vote dès vendredi, a ajouté un porte-parole de Madrid.

"Crimes de désobéissance"

Pour maintenir l'ordre au lendemain d'un éventuel référendum, le parquet a également indiqué qu'il prendrait les noms de tous ceux qui ont participé au vote et qu'il saisirait les documents en question.

Toute personne en possession des clés ou des codes d'entrée pour accéder à un bureau de vote sera considéré comme coupable des crimes de désobéissance, délit et détournement de fonds.

Les indépendantistes veulent maintenir le scrutin

Les autorités espagnoles ont estimé lundi avoir pris assez de mesures pour empêcher la tenue d'un référendum crédible sur l'indépendance de la Catalogne, en saisissant des enveloppes, des bulletins de vote ou en procédant à des arrestations au sein de l'administration.

Le référendum de dimanche a été déclaré anticonstitutionnel par Madrid, mais les indépendantistes catalans ont déclaré qu'ils maintenaient le scrutin.

reuters/rens

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Mariano Rajoy annule une visite officielle

Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a annulé sa participation au sommet des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne en Estonie vendredi. "Il a été considéré qu'il était préférable qu'il soit là, pour le Conseil des ministres vendredi et en raison de la question catalane", a déclaré à l'AFP une source gouvernementale sous couvert de l'anonymat.