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Google, Facebook et Twitter appelés au Sénat américain sur l'enquête russe

Les applications Twitter et Facebook sur un smartphone. [Reuters - Kai Pfaffenbach]
Les applications Twitter et Facebook sur un smartphone. - [Reuters - Kai Pfaffenbach]
Le Sénat américain et la Chambre des représentants ont demandé aux géants technologiques Google, Facebook et Twitter de témoigner dans le cadre des enquêtes sur une possible influence russe dans l'élection présidentielle.

Des représentants de ces groupes sont attendus par la commission du Sénat sur le renseignement le 1er novembre pour une audition publique, a fait savoir l'institution mercredi.

Il s'agit de déterminer si ces réseaux ont pu être utilisés par la Russie pour influer sur l'élection présidentielle remportée par Donald Trump l'an dernier.

La commission de la Chambre des représentants sur le renseignement, qui enquête aussi sur une possible influence russe, a également indiqué mercredi avoir appelé ces groupes à témoigner.

Messages fournis au Congrès

Facebook avait accepté la semaine dernière, sous la pression, de fournir au Congrès le contenu de messages à caractère politique, financés par des intérêts russes via des achats d'espaces publicitaires sur le réseau social.

Selon la presse américaine, ces messages cherchaient à créer des tensions politiques sur divers sujets, dans le but de nuire à la candidate démocrate Hillary Clinton, alors en tête des sondages.

Le Kremlin nie toute implication dans l'élection.

afp/vkiss

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Donald Trump s'en prend à Facebook

Le président américain Donald Trump et le patron de Facebook Mark Zuckerberg se sont livrés mercredi à un échange via les réseaux sociaux, le premier reprochant au réseau social d'être "contre lui", une accusation balayée par Facebook.

"Facebook a toujours été anti-Trump", a tweeté le président mercredi, suggérant une "collusion" avec le New York Times et le Washington Post, eux aussi "anti-Trump" selon lui.

"Trump dit que Facebook est contre lui. La gauche affirme que nous avons aidé Trump. Les deux camps sont mécontents des idées et des contenus qu'ils n'aiment pas", a répondu Mark Zuckerberg sur Facebook, qu'il présente comme une "plateforme pour toutes les idées".