"Sur les 2315 bureaux de vote (...) 1300 ont déjà été mis sous scellés" par la police catalane, a expliqué à la presse étrangère le préfet Enric Millo.
Il a précisé que 163 de ces bureaux sous scellés étaient occupés par des activistes, qui ont le droit de sortir, mais que personne n'avait plus le droit d'y pénétrer.
La justice espagnole a ordonné la fermeture des écoles et autres locaux pouvant être utilisés pour accueillir la consultation interdite de dimanche. Elle a aussi ordonné à la police régionale, les Mossos d'Esquadra, de surveiller l'entrée de tout matériel électoral et de le confisquer au besoin.
Depuis que vendredi soir des groupes de citoyens se sont mis à occuper des bureaux de vote, essentiellement des écoles, pour empêcher leur fermeture, les Mossos leur rendent visite pour les informer qu'ils devront en sortir avant 06h00 dimanche.
Intervention au centre des technologies de l'information
La police espagnole est également intervenue samedi au centre des technologies de l'information et de la communication du gouvernement catalan, a fait savoir un porte-parole de l'administration régionale.
Quatre agents sont entrés dans le centre qui se trouve à Barcelone et doivent y rester deux jours, a-t-il précisé. Ni les forces de l'ordre ni le ministère espagnol de l'Intérieur n'ont confirmé l'information.
La Haute Cour de Catalogne a ordonné vendredi à la police de prendre les mesures nécessaires pour empêcher tout recours au vote électronique. Elle a en outre sommé Google de cesser de proposer une application qui permet la diffusion d'informations sur le scrutin, que Madrid juge inconstitutionnel.
>> Lire aussi : L'étonnant mélange d'intérêts du soutien international au référendum catalan et Des milliers de personnes manifestent contre l'indépendance à Barcelone
agences/tmun