"Nous devons exprimer une volonté claire de disposer d'une médiation quel que soit le scénario, que le oui l'emporte ou le non", a déclaré Carles Puigdemont dans un entretien à l'AFP.
Sans adresser son message à une institution en particulier, il évoque l'Union européenne (UE). "Celui qui acceptera de se charger de cette médiation sait qu'il pourra compter sur la volonté de la partie catalane d'y participer et de dialoguer... et à partir de ce moment-là une attitude active de suivi et d'intérêt de la part de l'UE serait logique", a-t-il ajouté.
"Nous n'allons pas renoncer à nos droits"
Carles Puigdemont a assuré que lui et ses sympathisants ne renonceraient pas à leur droit à l'autodétermination et qu'ils participeraient dimanche au référendum malgré l'opposition du gouvernement espagnol.
"Ce qui n'arrivera pas, c'est que nous rentrerons chez nous et renoncerons à nos droits... Le gouvernement a tout prévu pour que tout se déroule de manière normale", a-t-il déclaré, tout en demandant aux Catalans d'éviter toute violence.
>> Lire aussi : Des milliers de personnes manifestent contre l'indépendance à Barcelone et Plus de la moitié des bureaux de vote catalans ont été fermés par la police
afp/ptur