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"Il n'y a pas eu de référendum d'autodétermination en Catalogne", pour Mariano Rajoy

Pour le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, "l'Etat de droit s'est imposé en Catalogne en empêchant le référendum".
Pour le Premier ministre espagnol Mariano Rajoy, "l'Etat de droit s'est imposé en Catalogne en empêchant le référendum".
Le bras de fer redouté entre séparatistes catalans et pouvoir espagnol a eu lieu dimanche. Au moins 91 personnes ont été blessées dans des heurts entre votants et forces de l'ordre.

A Barcelone, où une fine pluie a commencé à tomber au petit matin, mais aussi plus au nord à Gérone, le bastion du président séparatiste catalan Carles Puigdemont ou à Figueras, la ville chère au peintre Dali, ils assuraient être là pacifiquement pour "protéger" les centres de vote.

Face à un lycée, certains avaient passé la nuit dans des tentes. D'autres ont coupé la rue menant à l'établissement à l'aide de conteneurs à poubelle où l'ont lit un seul mot: "votar" (voter).

Vers 05h30 des centaines de personnes s'étaient aussi rassemblées devant un centre sportif, à Gérone, "protégé" par un tracteur. Des cris et des applaudissements fusaient "Votarem!", nous voterons, entendait-on dans la foule.

Policiers déployés

Les renforts de la police nationale de la Garde civile ont également commencé à se déployer avant l'aube à Barcelone. Une centaine de camionnettes de police ont été transférées dans la capitale catalane.

Le gouvernement du conservateur Mariano Rajoy et la justice sont décidés à interdire cette consultation. Quitte à ce que les forces de l'ordre, qui craignent des troubles, bloquent l'accès aux bureaux de vote.

>> Lire aussi : Plus de la moitié des bureaux de vote catalans ont été fermés par la police et Manifestants par milliers en Espagne pour ou contre le référendum catalan

Et:  Manifestants par milliers en Espagne pour ou contre le référendum catalan

ats/lc

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Crise politique

L'Espagne, déjà exposée, au nord, à l'indépendantisme d'une partie de la société basque, vit depuis le début du mois de septembre sa pire crise politique depuis presque 40 ans, selon l'avis de tous ses dirigeants.

Le 6 septembre, le Parlement catalan a adopté une loi pour organiser ce référendum malgré son interdiction, arguant du fait que les indépendantistes le réclament depuis 2012.