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Le mois de septembre a été le plus meurtrier de l'année en Syrie

Des habitants de la région d'Idlib, en Syrie, recherchent des survivants après une attaque aérienne. [Keystone - STR]
Des habitants de la région d'Idlib, en Syrie, recherchent des survivants après une attaque aérienne. - [Keystone - STR]
Au moins 3000 personnes, dont 955 civils, ont été tuées en septembre dans le cadre du conflit syrien, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. C'est le mois le plus meurtrier depuis le début de l'année 2017.

Le bilan en hausse est dû à "l'intensification des raids de la coalition internationale et de la Russie contre les bastions djihadistes dans le nord et l'est de la Syrie, mais aussi à l'intensification des frappes russes et celles du régime contre les régions contrôlées par les rebelles", a déclaré le directeur de l'OSDH, Rami Abdel Rahmane.

"Plus de 70% des victimes civiles ont été tuées dans les frappes aériennes du régime ou de la Russie, ou dans les raids de la coalition internationale" emmenée par les Etats-Unis, a ajouté Rami Abdel Rahmane.

De nombreux enfants tués

Quelque 955 civils ont ainsi été tués dans les violences du mois de septembre, dont 207 enfants, selon l'OSDH, qui s'appuie sur un vaste réseau de sources à travers le pays en guerre.

Acculé de toutes parts dans le pays, l'EI s'est toutefois "emparé dimanche à l'aube de toute la ville d'Al-Qaryatayn, lieu symbolique situé au sud-est de Homs dans le désert syrien", a indiqué dimanche l'OSDH.

agences/ruff

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