Carles Puigdemont a souhaité que l'Union européenne supervise cette médiation. Il a précisé n'avoir eu aucun contact avec le pouvoir madrilène et a souhaité que le président du gouvernement espagnol Mariano Rajoy dise s'il est ou non favorable à un tel scénario.
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Le président de la Generalitat de Catalogne a également annoncé la création d'une commission spéciale chargée d'enquêter sur d'éventuels abus commis par la police espagnole durant le vote. Près de 900 personnes ont été blessées dans des heurts avec les forces de l'ordre, selon le gouvernement catalan.
Le Haut Commissaire de l'ONU aux droits de l'Homme intervient
Le Haut commissaire de l'ONU aux droits de l'homme Zeid Ra'ad Al Hussein a lui exhorté les autorités espagnoles à mener des enquêtes "impartiales" sur ces mêmes violences.
"J'exhorte les autorités espagnoles à garantir des enquêtes complètes, indépendantes et impartiales sur tous les actes de violence", a déclaré le Haut commissaire dans un message écrit, appelant au dialogue et soulignant que "les interventions policières doivent être en tout temps proportionnées et nécessaires".
Lundi, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés dans le centre-ville de Barcelone pour exiger la création d'un Etat catalan indépendant.
reuters/afp/jc