Les stations de métro de Barcelone ont fermé leurs portes mardi. Une partie des fonctionnaires catalans ont également cessé le travail à l'appel de groupes indépendantistes dénonçant les violences qui ont émaillé le référendum d'autodétermination.
De nombreux services contrôlés par l'exécutif catalan ont été perturbés. Les transports publics n'étaient assurés qu'à 40% environ selon les médias. Les ouvriers du port ont également débrayé.
Pire crise depuis 1977
Toutefois, les deux principales centrales syndicales espagnoles, l'Union générale des travailleurs et les Commissions ouvrières, ont refusé de soutenir ce mouvement, qui a été diversement suivi par les commerces et supermarchés de la capitale provinciale.
Dimanche, la police et la garde civile sont intervenues dans les bureaux de vote pour saisi urnes et matériel électoral, non sans violence. Le scrutin auquel ont participé nombreux les Catalans a ouvert la pire crise politique de l'Espagne depuis 1977.
agences/sey