![Le navire HMAS Success scannat le sud de l'océan Indien à la recherche du vol MH370, le 31 mars 2014. [AP Photo - Keystone - Rob Griffith]](https://img.rts.ch/articles/2017/image/8q51w9-27775211.image?w=1280&h=720 "Le navire HMAS Success scannat le sud de l'océan Indien à la recherche du vol MH370, le 31 mars 2014. [AP Photo - Keystone - Rob Griffith]")
Pour les enquêteurs, le vol MH370 est une énigme "presque inconcevable"
Les enquêteurs australiens coordonnant les recherches du vol MH370, disparu en 2014, ont fait mardi un constat d'échec dans leur rapport final, estimant "presque inconcevable" qu'un avion disparaisse de la sorte.
Cette disparition est l'un des plus grands mystères de l'histoire de l'aviation civile. Aucune trace de l'appareil n'a été trouvée dans la zone de recherches de 120'000 kilomètres carrés déterminée dans le sud de l'océan Indien.
"Les raisons de la perte du MH370 ne peuvent pas être établies avec certitude tant que l'avion n'est pas retrouvé", a indiqué le Bureau australien de la sécurité et des transports (ATSB) dans son rapport d'enquête final, présenté mardi.
Seuls trois débris repêchés
"Il est presque inconcevable et certainement inacceptable pour la société, à l'ère de l'aviation moderne, (...) qu'un important avion commercial disparaisse sans que personne ne sache avec certitude ce que sont devenues les personnes à bord", ajoute l'ATSB.
Seuls trois débris issus du vol ont été repêchés sur les côtes occidentales de l'océan Indien, dont un morceau d'aile de deux mètres.
ats/sey
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Recherches rendues compliquées
Le Boeing 777 de la compagnie aérienne Malaysia Airlines a disparu, le 8 mars 2014, avec 239 personnes à bord, peu après son décollage de Kuala Lumpur.
Le Bureau australien de la sécurité et des transports reconnaît que les recherches - les plus importantes de l'histoire - ont été rendues très compliquées par le peu d'informations, expliquant que n'étaient initialement disponibles que les données sur les performances de l'appareil et les communications de satellites.
Les enquêteurs ont ensuite eu recours à des modélisations de la dérive possible de débris qui ont été découverts et qui avaient pour certains passés jusqu'à deux années en mer.