"Forces d'occupation dehors! Les rues seront toujours à nous", criaient les manifestants, agitant des drapeaux séparatistes alors que différents défilés paralysaient les rues du centre.
Le port de Barcelone, troisième d'Espagne, et le marché alimentaire de gros de Catalogne, l'un des plus importants d'Europe, étaient quasiment à l'arrêt en raison de la grève mardi pour protester contre les violences lors du référendum d'autodétermination dimanche.
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Les syndicats de police parlent d'harcèlement
Le ministre espagnol de l'Intérieur, Juan Ignacio Zoido, a déclaré mardi voir "comment le gouvernement de la Generalitat pousse jour après jour la population vers l'abîme et incite à la rébellion dans les rues".
Depuis les violences policières de dimanche, les syndicats de police se plaignent de harcèlement de la part de la population. "Le gouvernement va prendre toutes les mesures nécessaires pour empêcher que la police nationale et la Garde civile soient assiégées", a ajouté le ministre.
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sey avec agences
La Serbie critique le double langage
Le ministre serbe des Affaires étrangères a accusé mardi les puissances occidentales de pratiquer un double langage en refusant d'accepter l'idée d'une indépendance de la Catalogne alors qu'elles avaient soutenu le mouvement séparatiste du Kosovo.
"Je suis ennuyé par le deux poids deux mesures de la communauté internationale", a déclaré le ministre Ivica Dacic sur la chaîne publique RTS (Radio télévision serbe).
Le gouvernement serbe a toujours refusé de reconnaître l'indépendance du Kosovo.
Différentes manifestations
Un porte-parole de la mairie de Barcelone a précisé que la police de municipale, qui a évalué le nombre de manifestant à 700'000, avait pris en compte différentes manifestations dans la ville dans l'après-midi et la soirée.